Vous êtes ici : Accueil liste des modules enseignés Archives Deuxième conférence Internationale sur la Didactique et Pédagogie [26/27 -05- 2015]
نشأته : ولد أحمد عمور في 01-03-1926 ببلدية عين تموشنت
عشيرته : ينتمي إلى قبيلة أولاد الزاير ببلدية أغلال و هي إحدى بطون رجال زيدور المعروفة بولاية عين تموشنت
عمله : كان يشتغل مع والده في مدينة عين تموشنت في المقهى
ثقافته : تعلم اللغة الفرنسية بمدارس عين تموشنت و وصل إلى مستوى الثانوي (النهائي). انتماؤه الوطني : نشط كسائر الشبان الجزائريين في الكشافـــــــة الاسلاميــــة الجزائريــــــة و كان من بين المشرفين على فرع الكشافة بمدينة عين تموشنت
عمله بالخارج : سافر إلى فرنسا للعمل هناك قبل اندلاع الثورة التحريرية
جهاده في الثورة التحريرية : عندما اندلعت الثورة التحريرية كلف عمور بالرجوع إلى فرنسا من أجل جلب الأسلحة 1955بالعربي بن مهيدي ، في غضون سنة خاصة من بلجيكا وهناك وجد صعوبة و قام بعراك مع الوطنيين المنتمين إلى الحركة الانتصـارية و قد عذب من طرفهم، لكنه أفلت من يديهم حاملا معه بعض المسدسات و القنابل عائدا بها إلى الجزائر. تـدريبـه العسكري : اتصل بالعقيد عثمـان و هواري بـومديـن و بعض من قــادة الـولاية الخـامسة و تدرب على حرب العصابات بمكان سري <<الناظور>> بالمغرب الأقصى ثم عاد بمعية العقيد عثمان إلى الجزائر.
نشاطه العسكري : عين من طرف العقيد عثمان بالعمل في ناحية عين تموشنت صحبة سي عمر الذي استشهد بضيعة أولاد طلحة مع بعض من رفاقه أثناء معركة بوادي برقش لنشر النظام بين أفراد الشعب. نجاحه في العمل الثوري : نجح في تشكيل الخلايا للثورة التحريرية بالناحية و شكل أفواجا للتدريب على عمليات التخريب للاقتصاد الفرنسي
عملية حرق المزارع : بعد أن أعطت القيادة العسكرية أمرها بحرق مزارع المعمرين الغلاة خاصة بناحية ن الشهيد عمور أحمد و محمد الجبلي كمسؤولين على العملية بعد أن خططا لها تخطيطا ّ عين تموشنت عي و بعد نجاح العملية غادرت أفواج جيش التحرير الناحية في 1956ناجحا و ذلك في الثامن من ماي طريقها إلى جبال الورسنيس بالمنطقة الرابعة غير أن الشهيد أحمد عمور رفض أن يلتحق بهذه المنطقة و فضل أن يبقى بالناحية بالقسم الثالث نظرا لمعرفته بالمنطقة
عمله الفدائي : نظم عملية فدائية داخل مدينة عين تموشنت قادها العربي بن جريد وبودياب عبد القادر في الشارع الرئيسي للمدينة باطلاق النار على المعمرين بواسطة سيارة طاكسي من نوع <<طراكسيوا>> و . تعد أول عملية فدائية بمدينة عين تموشنت و ذلك في شهر جوان 1956
اشتباكه مع الجيش الفرنسي : في 17 جوان 1956 حاصرته القوات الفرنسية في قرية المغانا ببلدية
تـــارقــــــــة مع جمــاعة من المجــاهديــن و اشتبكــوا معهــــــا طيلة النهار و كبدو العدو خسائر في الأرواح و استشهد بعض المجاهدين و بعد نفاذ الذخيرة أسر الشهيد أحمد عمور و سيق إلى سجن وهران
محاكمته : شهادة رفاقه في السجن عند استنطاقه من طرف القاضي الفرنسي بالمحكمة : "إنك تجيد اللغة الفرنسية" أجابه قائلا: "إن فرنسا هي التي علمتنا هذه اللغة، و علمتنا كذلك الحرية . بالمقصلة،مما جاء أثناء إعدامه : قام السجناء بقراءة نشيد من جبالنا و 1957-02-14 أعدم الشهيد في عندما تقدم إلى المقصلة قال له الإمام باللفظ العـــــــامي: "شهد يا ولدي"، فأجابه: "خمم على راسك أما أنا أوجدت ابلاصتي فالجنة"
خصاله : عمل هذا الرجل في صمت و مات في صمت و مازال الصمت يسود حياته كشهيد أعدم بالمقصلة بعد زبانا و لم يسجل عليه أي شيء من ذاكرة التاريخ. رحم الله شهدائنا الأبـــرار
Juste pour l'histoire !
L'histoire méconnue et non enseignée des martyrs Oranais et de l'Oranie :
L'histoire enseignée dans les manuels de l'école Algérienne s'étant figée autour des grands noms de la Révolution et les rendez-vous commémoratifs phares s'articulant généralement autour des mêmes héros, la majorité des martyrs Oranais restent de parfaits inconnus chez l'Algérien même si un certain nombre de rues et d'édifices portent leurs noms.
Exemple en Oranie, de ce jeune martyr AMMOUR Ahmed.
Mais par manque d'informations, rares sont ceux qui savent que AMMOUR Ahmed né le 01 mars 1926 à Ain Témouchent est l'une des plus jeunes figures de la Révolution mort à l'âge de 30 ans, et plus rares encore savent qu’il fut guillotiné à la maison d’arrêt de M’dina J’dida à Oran. Il fut raconté par l’un de ses amis emprisonnés avec lui, que lors de sa mise en isolement pour le préparer au supplice, ses camarades de cellule ont observé une grève de la fin pour le soutenir sachant que lui même avait refusé de s’alimenter pendant quelques jours avant sa mort. Lorsque les geôliers l’accompagnèrent vers la guillotine pour y être sacrifié il s’adressa à ses camarades de cellule en leur disant : « pourquoi avez-vous fait cette grève de la fin cela était inutile, par contre moi je l’ai fait car ma dernière demeure sera le paradis »
Les AMMOUR sont issus de la Tribu des Ouled-Dzayer. Avant 1890, ils s’installèrent aux environs de la rue des Jardins. Il faut rappeler ; qu’à cette époque l’Algérie était colonisée par la France, depuis 1830, et que la deuxième guerre mondiale (1936-40) a fait des milliers de victimes (Sétif - Kherrata…). La misère omniprésente a laissé des traces indélébiles, dans les populations.
Ammour Ahmed, rouquin, de petite taille, mais solide sur ses jambes a grandi, dans cet environnement, fait de pauvreté et de déchéance humaine.
Ses études : Ecole primaire Paul Langevin.
En 1939-40 : il obtint son C.E.P (Certificat d’Etudes Primaires).
Durant son adolescence, plusieurs rixes et empoignades avec les américains, les espagnols et des militaires français, qu'il ridiculisait la plus part du temps. Il était la fierté des jeunes de son âge, parce qu’il osait se frotter à plus fort que lui.
Voici une anecdote racontée par -SEDDICK SAID- »BENAAMOU »: La famille YEPES habitait un garage, situé à l’entrée du quartier de Sidi - Said. Le fils ainé, d’une constitution physique impressionnante, était un « dur à cuir », se permettait de temps en temps, de se la jouer, en battant les petits cireurs et autres porteurs. Ayant été informé sur ce YEPES ; Ahmed lui prépara un coup, qui allait le marquer, pour le restant de sa vie. Un Dimanche, à la sortie de la messe, AMMOUR Ahmed frôla brutalement Mme YEPES, qui était au bras de son mari, cette dernière s’en est plaint à son mari, qui voulait casser ce petit morveux. AMMOUR Ahmed le prit, subrepticement, par les jambes et l’envoya à la renverse. Etourdi, par cette "technique" et cette manière de faire, plus et devant un public très curieux; le fils YEPES se releva, envoya balader sa femme, et félicita chaleureusement son adversaire, qui avait consolidé sa réputation de « petit mais fortiche ».
En 1945-46 : Il émigre en France, pour une durée de 03 ans. Il a fait plusieurs petits boulots. SEDDICK Saïd, employé à la SNCF ; le rencontra à maintes reprises à Paris. En 1952-53 : retour au pays. En Novembre 1954 : constitution avec Brahim d’un noyau de militants actifs, chargé de distribuer des tracts. En Juillet 1955 : Démantèlement du réseau et fuite vers Paris, car recherché par la police française, à cause de ses activités (atteinte à la sureté de l’Etat). Organisation de passes d’armes entre la Belgique- l’Espagne –le Maroc et l’Algérie. Il rencontra Houari BOUMEDIENE à la frontière Algéro -marocaine. Début 1956 : Constitution du réseau d’Ain-Temouchent, en compagnie de: BENDJERID Larbi, ABID Djelloul, Tahar HFIFI et BELOUADI Tayeb etc.…
Constitution du réseau de Hammam BOU-HADJAR, avec MESSAOUDI et TAAMOURT.
Opération du Dimanche 24 Juin 1956:
En Mai 1956 : Après l’incendie de plusieurs fermes de colons français, dans les environs d’Ain-Temouchent, AMMOUR Ahmed, BENDJERID Larbi, HAMMADI Larbi et BOUDIEB Adda décidèrent de passer à l’action, en organisant l’attentat du 24 Juin 1956.
C’est à bord d’une Citroën C11, qu’ils empruntèrent à Mr BELAZREG (taxieur de profession). Armés de mitraillettes, de grenades et de 02 P.A. ; ils empruntèrent la rue Carnot, et remontèrent le Boulevard national. C’est à ce niveau qu’ils firent feu, de toutes parts, sur des gendarmes français et un de leurs pires collaborateurs.
Bilan de l’attentat : 04 morts et 03 blessés. (Voir photo de l’Echo d’Oran sur le lien :https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6739177d/f6.item#)
Ils furent pourchassés, par toute une armada française. Encerclés à OULED JBARA, prés de Turgot ; ils furent capturés le 26 Juin 1956 ; faute de munitions.
-HAMMADI Larbi : fut brulé vif sur place. -BENDJERID Larbi : blessé au pli de l’aine, brulé vif à l’intérieur de l’hôpital. -BOUDIEB Adda : condamné à mort et libéré peu avant l'indépendance. Et AMMOUR Ahmed : guillotiné le 14 Février 1957.
Ailleurs, des établissements et des artères portent des noms qui, par manque d'informations et de communication, ne signifient pas grand-chose pour le commun des mortels, à peine sait-on que ce sont des patronymes de concitoyens qui ont dû se sacrifier pour l'intérêt suprême du pays :
Tel que le Chahid BELKACEM Haddadine dit Habib, le participant et l'architecte principal de l’attaque historique de la Poste d’Oran en 1949, alors on s'est contenté de baptiser à son nom un petit centre téléphonique sis la Rue KHEMISTI.
CHENIOR Mohamed Larbi (complexe sportif des Castors), RAHAL Abbés (CEM), MAOUED Ahmed (maison de jeunes), NOUAR Belkacem (autre CEM), les places KHALEF Abdelmoumen (ex-Gambetta), Commandant MEDJOUB (ex-Hoche), SOUFI Zoubida (ex-Maraval), ZEDDOUR Brahim (ex-Karguentah), les rues des Frères NIATI, ADDA Benaouda, Frère KAROUBI, Miloud BENMOHAMED....., la liste est longue.
Tous ces noms et des centaines d'autres encore sont inconnus - ou presque - du grand public, tel que Maître M'Hamed ABED.
Qui sont- ils réellement ?
Pour quels hauts faits leur a-t-on ainsi rendu hommage plutôt qu'à d'autres.
Dans quelles conditions ont-ils disparu ?
Ils ne font partie de l'Algérie ?
Nul ne semble le savoir et si on ne trouve pas les réponses dans les manuels scolaires ou dans les rares bibliothèques, on ne risque pas de les trouver sur des plaques commémoratives qui n'existent même pas.
Et s'il est difficile de mettre une plaque commémorative à chaque coin de rue, rien n'empêche que les établissements et les places publiques en soient dotées pour permettre aux habitants de se réapproprier leur histoire et aux touristes de se faire une idée sur l'identité des places et rues qu'on leur fait visiter.
Certains lieux, heureusement, ne souffrent pas de cet oubli à l'image de la place de la Liberté, la Tahtaha de Mdina J'dida qui a connu en 1962 l'horrible attentat de l'OAS (officiellement 23 décès, 75 selon d'autres sources) et qui porte une stèle commémorative sur laquelle on peut lire le détail de la tragédie.
D'autres places portant des plaques commémoratives remontant à la période coloniale (une centaine environ) attendent, en revanche, d'être réhabilités et dotées de nouvelles plaques ces comme celui de la place du 1er Novembre (anciennement place d'Armes), de la place du Maghreb (ex-Bamako), ABDELMALEK Ramdane (ex-place des Victoires), GHERBAOUI Mohamed (ex-place Fontanelle).
A Tlemcen, sans oublier son lion le martyr Colonel Lotfi, MALIHA Hamidou, Rachid BENDIMERED, Colonel EL BOUZIDI, Docteur BENZERDJEB, Abderrezak BAKHTI, les frèrrs TORKI HSSAINE etc. et la liste est longue !
Et sans oublier aussi le fondateur de l'Algérie qui est bel et bien Émir Abdelkader.
Hélas !
Ecole Normale Supérieure d'Oran Ammour Ahmed
Témoignage du Ministère des Moujahidine_1
Témoignage du Ministère des Moujahidine_2